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Le CIVAM31 recrute un.e stagiaire pour le projet "Frangines"

Date de l'article 06.11.2022
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Chapeau de l'article Le réseau Frangines est un réseau de soutien pour les femmes entrepreneures et porteures de projets en milieu rural (dans le privé, le milieu associatif, le milieu agricole). Nous travaillons régulièrement avec des stagiaires et cherchons désormais une personne qui souhaiterait rejoindre le projet pour un stage payé de 3 à 6 mois. Début du stage possible à partir de décembre 2022.
Corps de l'article Missions principales du ou de la stagiaire :
  • • Appuyer le développement du réseau « Frangines » sur le Pays Comminges,
    • ◦ Organisation de rencontres : logistique, préparation du matériel et communication (Café frangines, Permanence tâches administratives, Ateliers de renforcement des compétences, etc) ;
    • ◦ Mettre en place des actions pour renforcer la participation et le sentiment d’appartenance au groupe des Frangines sur le Comminges ;
    • ◦ Proposer de nouvelles actions pour le groupe Frangines sur le Comminges (à implémenter en concertation avec la coordinatrice du réseau) ;
  • • Contribuer à l’implémentation de la communication du réseau Frangines sur le Comminges :
    • ◦ Création de visuels  ;
    • ◦ Publication sur les réseaux sociaux (page Facebook du Réseau Les Frangines), assurer le mailing envers les membres
    • ◦ Publication sur le site web du CIVAM31, publication des informations sur des sites partenaire (Démosphère...) ;
    • ◦ Identifier et mettre en place de nouveaux outils et méthodes de communication ;
  • • Assister à la gestion administrative et financière de l’action et notamment du financement Leader ;
    • ◦ Préparation et contrôle des justificatifs ;
    • ◦ Vérifier la conformité des pièces aux exigences du bailleur ;
  • • Mettre en place de nouveaux partenariats sur le Pays Comminges ;
    • ◦ Identifier des partenaires locaux possibles ;
    • ◦ Prise de contact avec de nouveaux partenaires ;
  • • Mener une étude/évaluation autour d’une thématique à définir en fonction des intérêts de la/du stagiaire et des besoins au moment du stage  (évaluation du réseau, étude d’un aspect spécifique liée à l’entreprenariat des femmes et/ou aux agricultrices sur le territoire);
    • ◦ Proposer une méthodologie et préparer les outils de l’enquête ;
    • ◦ Implémenter l’évaluation/étude, par exemple mener des entretiens qualitatifs ou une enquête.
  • • Co-organiser une ou plusieurs rencontres grand-public sur un thème identifié avec les Frangines et la coordinatrice du projet (projection-rencontre ;
  • • Participer à la vie associative du CIVAM31 ;
  • • Toute autre action nécessaire et utile à l’action « Coordination du réseau Frangines sur le Pays Comminges ».
Fichier : 20221107_fichepostestagiaires.pdf Télécharger
Mots clés emploi femmes genre

Femmes en agriculture : retour du ciné rencontre

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Le jeudi 2 juin, CIVAM31 a organisé un ciné-rencontre autour de la place des femmes dans le secteur agricole. Une quarantaine de personnes se sont retrouvées à la salle de cinéma Donjon à d’Aurignac pour a projection du film « Je, tu, elles – femmes en agriculture » réalisé en 2016 par les CIVAM Ardèche et Drôme et la discussion qui en a suivi. Ce film permet de suivre un groupe d'agricultrices qui se retrouvent pour réfléchir sur leurs situations en tant que femmes dans le monde agricole, questionnant leur quotidien et se posant des questions à la fois inconfortables et bouleversantes. La discussion qui suivait le film était modérée par Stéphanie, animatrice au CIVAM31 et coordinatrice du réseau d’entrepreneures et d’agricultrices « Les Frangines ». Invitées pour la discussion étaient deux agricultrices en maraîchage, Agathe des « Jardins du Capelin » et Lucie de « Ferme du Matet », ainsi que Louise, ingénieure-agronome et chargée de mission au CIVAM31 et et Hortense, elle aussi ingénieure-agronome actuellement en service-civique au CIVAM31 et salariée dans une ferme d’élevage caprin.
Toutes ont partagé leur expériences sur la situation des femmes dans le milieu agricole en 2022. Répartition des tâches genrées, discriminations subies et stéréotypes véhiculés ont été mélangés à des expériences positives et à des pistes concrètes pour plus d'égalité sur les fermes.

Des stéréotypes et discriminations toujours présentes

Bien que les femmes aient toujours travaillé sur les fermes ce n’est qu’en 1980, avec la loi d’orientation agricole, qu’il y a une reconnaissance de leur travail. Avec ce premier pas les agricultrices ont obtenu des droits sociaux bien qu’elles n’avaient toujours pas de droits professionnels. Pour cela, elles ont dû attendre 2010 et l’ouverture des GAEC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun) entre époux, déjà accessible pour les associé.es dès les années 60.

La discussion a rapidement abordé la question de la répartition des tâches domestiques et agricoles ainsi que les stéréotypes sur les femmes dans le secteur agricole. Qu’elles soient installées depuis presque 10 ans ou qu’elles viennent juste de finir leurs études, toutes les intervenantes avaient des témoignages à partager à ce sujet. À travers les expériences partagées, on constate que les femmes font face à des situations de discrimination que ce soit en formation, pendant les stages, durant l’installation, et même sur leur propre ferme.

Agathe travaille seule sur sa ferme avec l’aide ponctuelle de son conjoint.
« J’avais bien expliqué au vendeur du terrain que c'était moi qui allais exploiter les terres et créer mon entreprise. Malgré cela, il ne m’adressait jamais la parole, il parlait uniquement à mon conjoint. C’était quand même hyper dévalorisant. ».

Louise et Hortense, qui viennent toutes les deux de sortir d’écoles d’agronomie, ont témoigné de la répartition des tâches genrées pendant leurs stages. On trouvait par exemple légitime de demander à Louise de faire à manger pour tout le monde lorsque les stagiaires hommes continuaient à faire des tâches agricoles et de lui interdire de conduire le tracteur alors que des hommes plus jeunes et qui étaient là depuis moins longtemps le faisaient. « À mon avis cela est le résultat de deux choses : je n’étais pas issue du milieu agricole et en plus, j’étais une femme». Les deux ingénieures agronomes racontent également avoir eu le sentiment d’être mise à l’épreuve - parfois à travers des situations d’humiliation - et de toujours devoir se sur-justifier en présence de collègues et/ou patrons masculins. En conséquence, Hortense des sentir plus à l’aise lorsqu’elle travaille avec des collègues femmes.

Des pistes pour plus d’égalité sur les fermes

Sur la ferme du Matet où travaille Lucie le groupe de maraîcher.ères est constitué de deux femmes et DE deux hommes, organisé.es en GAEC. Le fait de s’installer en GAEC était un choix conscient pour faire en sorte qu’ils et elles aient tou.tes le même statut juridique et touchent le même salaire. De même, la division des tâches est organisée avec l’idée qu’elles et ils peuvent tou.tes se remplacer les un.es les autres. « On essaie de faire l'effort de se mettre un peu sur toutes les tâches. Les femmes aussi conduisent le tracteur par exemple, même si les garçons ont plus d'affinité avec, on y va quand même ! ». Le fait que les deux couples ne vivent pas sur la ferme facilite également l’articulation entre la vie privée et la vie professionnelle. « La ferme c'est vraiment un lieu de travail. On y va avec des horaires de travail et les enfants sont gardés pendant qu’on est au travail et je trouve que ça facilité beaucoup l'égalité. »

La non-mixité comme outil d’émancipation

Au sein du réseau CIVAM des groupes de femmes, agricultrices ou entrepreneures, organisés en non-mixité permettent à celles-ci de se retrouver et d’échanger sur leurs situations de femmes rurales. En Haute-Garonne, le CIVAM31 a initié et anime le réseau « Les Frangines », ouvert à toutes les femmes agricultrices, entrepreneures et porteuses de projet en milieu rural.
«La non-mixité est un outil qui permet aux femmes de partager des expériences personnelles dans un cadre bienveillant. Au fur et à mesure, se dressent des images collectives qui permettent aux femmes de se rendre compte qu’elles ne sont pas seules à vivre ces expériences. Le réseau a pour vocation de soutenir les participantes pour résoudre des problématiques professionnelles mais aussi privées. »
Stéphanie, animatrice CIVAM31

Au niveau national, le Réseau CIVAM accorde de plus en plus d’importance aux questions ici soulevés, notamment grâce au travail de la commission « Femme/Genre » et au document de positionnement rédigé et adopté en 2021. Le message est clair : Le travail des femmes en milieu rural (qu’il soit agricole ou dans d’autres secteurs) doit être (re)valorisé, le pouvoir équitablement réparti dans les instances de pouvoir (actuellement, une majorité des membres sont des hommes), l’accès à la formation et aux outils facilité pour les femmes et la répartition des tâches plus équitable.
Écouter l'enregistrement de la discussion

Femmes en agriculture : retour sur le ciné-rencontre

Date de l'article 15.06.2022
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Chapeau de l'article Le jeudi 2 juin, CIVAM31 a organisé un ciné-rencontre autour de la place des femmes dans le secteur agricole. Une quarantaine de personnes se sont retrouvées à la salle de cinéma Donjon à d’Aurignac pour la projection du film « Je, tu, elles – femmes en agriculture » réalisé en 2016 par le CIVAM Ardèche et la discussion qui en a suivi. Deux agricultrices en maraîchage et deux ingénieure-agronomes de l’équipe du CIVAM31 ont partagé leur expériences sur la situation des femmes dans le milieu agricole en 2022.

Répartition des tâches genrées, discriminations subies et stéréotypes véhiculés ont été mélangés à des expériences positives et à des pistes concrètes pour plus d'égalité sur les fermes.
Corps de l'article Le jeudi 2 juin, CIVAM31 a organisé un ciné-rencontre autour de la place des femmes dans le secteur agricole. Une quarantaine de personnes se sont retrouvées à la salle de cinéma Donjon à d’Aurignac pour a projection du film « Je, tu, elles – femmes en agriculture » réalisé en 2016 par les CIVAM Ardèche et Drôme et la discussion qui en a suivi. Ce film permet de suivre un groupe d'agricultrices qui se retrouvent pour réfléchir sur leurs situations en tant que femmes dans le monde agricole, questionnant leur quotidien et se posant des questions à la fois inconfortables et bouleversantes. La discussion qui suivait le film était modérée par Stéphanie, animatrice au CIVAM31 et coordinatrice du réseau d’entrepreneures et d’agricultrices « Les Frangines ». Invitées pour la discussion étaient deux agricultrices en maraîchage, Agathe des « Jardins du Capelin » et Lucie de « Ferme du Matet », ainsi que Louise, ingénieure-agronome et chargée de mission au CIVAM31 et et Hortense, elle aussi ingénieure-agronome actuellement en service-civique au CIVAM31 et salariée dans une ferme d’élevage caprin.
Toutes ont partagé leur expériences sur la situation des femmes dans le milieu agricole en 2022. Répartition des tâches genrées, discriminations subies et stéréotypes véhiculés ont été mélangés à des expériences positives et à des pistes concrètes pour plus d'égalité sur les fermes.

Des stéréotypes et discriminations toujours présentes
Bien que les femmes aient toujours travaillé sur les fermes ce n’est qu’en 1980, avec la loi d’orientation agricole, qu’il y a une reconnaissance de leur travail. Avec ce premier pas les agricultrices ont obtenu des droits sociaux bien qu’elles n’avaient toujours pas de droits professionnels. Pour cela, elles ont dû attendre 2010 et l’ouverture des GAEC (Groupement Agricole d'Exploitation en Commun) entre époux, déjà accessible pour les associé.es dès les années 60.

La discussion a rapidement abordé la question de la répartition des tâches domestiques et agricoles ainsi que les stéréotypes sur les femmes dans le secteur agricole. Qu’elles soient installées depuis presque 10 ans ou qu’elles viennent juste de finir leurs études, toutes les intervenantes avaient des témoignages à partager à ce sujet. À travers les expériences partagées, on constate que les femmes font face à des situations de discrimination que ce soit en formation, pendant les stages, durant l’installation, et même sur leur propre ferme.

Agathe travaille seule sur sa ferme avec l’aide ponctuelle de son conjoint.
« J’avais bien expliqué au vendeur du terrain que c'était moi qui allais exploiter les terres et créer mon entreprise. Malgré cela, il ne m’adressait jamais la parole, il parlait uniquement à mon conjoint. C’était quand même hyper dévalorisant. ».

Louise et Hortense, qui viennent toutes les deux de sortir d’écoles d’agronomie, ont témoigné de la répartition des tâches genrées pendant leurs stages. On trouvait par exemple légitime de demander à Louise de faire à manger pour tout le monde lorsque les stagiaires hommes continuaient à faire des tâches agricoles et de lui interdire de conduire le tracteur alors que des hommes plus jeunes et qui étaient là depuis moins longtemps le faisaient. « À mon avis cela est le résultat de deux choses : je n’étais pas issue du milieu agricole et en plus, j’étais une femme». Les deux ingénieures agronomes racontent également avoir eu le sentiment d’être mise à l’épreuve - parfois à travers des situations d’humiliation - et de toujours devoir se sur-justifier en présence de collègues et/ou patrons masculins. En conséquence, Hortense des sentir plus à l’aise lorsqu’elle travaille avec des collègues femmes.

Des pistes pour plus d’égalité sur les fermes
Sur la ferme du Matet où travaille Lucie le groupe de maraîcher.ères est constitué de deux femmes et DE deux hommes, organisé.es en GAEC. Le fait de s’installer en GAEC était un choix conscient pour faire en sorte qu’ils et elles aient tou.tes le même statut juridique et touchent le même salaire. De même, la division des tâches est organisée avec l’idée qu’elles et ils peuvent tou.tes se remplacer les un.es les autres. « On essaie de faire l'effort de se mettre un peu sur toutes les tâches. Les femmes aussi conduisent le tracteur par exemple, même si les garçons ont plus d'affinité avec, on y va quand même ! ». Le fait que les deux couples ne vivent pas sur la ferme facilite également l’articulation entre la vie privée et la vie professionnelle. « La ferme c'est vraiment un lieu de travail. On y va avec des horaires de travail et les enfants sont gardés pendant qu’on est au travail et je trouve que ça facilité beaucoup l'égalité. »

La non-mixité comme outil d’émancipation
Au sein du réseau CIVAM des groupes de femmes, agricultrices ou entrepreneures, organisés en non-mixité permettent à celles-ci de se retrouver et d’échanger sur leurs situations de femmes rurales. En Haute-Garonne, le CIVAM31 a initié et anime le réseau « Les Frangines », ouvert à toutes les femmes agricultrices, entrepreneures et porteuses de projet en milieu rural.
«La non-mixité est un outil qui permet aux femmes de partager des expériences personnelles dans un cadre bienveillant. Au fur et à mesure, se dressent des images collectives qui permettent aux femmes de se rendre compte qu’elles ne sont pas seules à vivre ces expériences. Le réseau a pour vocation de soutenir les participantes pour résoudre des problématiques professionnelles mais aussi privées. »
Stéphanie, animatrice CIVAM31

Au niveau national, le Réseau CIVAM accorde de plus en plus d’importance aux questions ici soulevés, notamment grâce au travail de la commission « Femme/Genre » et au document de positionnement rédigé et adopté en 2021. Le message est clair : Le travail des femmes en milieu rural (qu’il soit agricole ou dans d’autres secteurs) doit être (re)valorisé, le pouvoir équitablement réparti dans les instances de pouvoir (actuellement, une majorité des membres sont des hommes), l’accès à la formation et aux outils facilité pour les femmes et la répartition des tâches plus équitable.

Réseau Frangines : portrait d'entrepreneure

Date de l'article 04.07.2023
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Chapeau de l'article

Les portraits des Frangines font leur arrivée !

Corps de l'article
Béatrice DE KERMEL - Ferme Plaisance
Béatrice DE KERMEL - Ferme Plaisance

Magali BOIREAU - Une montagne de pains
Magali BOIREAU - Une montagne de pains
  • Dans le cadre du réseau des Frangines, l'annuaire a été mis en place pour :
    • Valoriser les projets portés par les femmes en milieu rural (essentiellement en Comminges et Sud Toulousain)
    • Mettre en avant le réseau Frangines, de soutien et d'accompagnement aux femmes porteuses de projets et entrepreneures
    • Permettre aux frangines de se retrouver, de s’identifier et de se connaitre entre elles

Des portraits d'entrepreneures sont diffusés toutes les semaines sur la page Facebook
Ces portraits sont l'occasion de :
  • rendre visible les créatrices d'activité sur le territoire du Sud de la Haute-Garonne
  • montrer la diversité de leurs profils au sein du réseau Les Frangines
  • créer du lien entre femmes entrepreneures

L'annuaire est mis à disposition de toute femme entrepreneure et porteuse de projet.
Alors n'hésitez pas à créer votre profil via le lien ci-dessous :)

Julia Peytavin - AniMA
Julia Peytavin - AniMA

Floriane COUBARD - Flo Secrétariat
Floriane COUBARD - Flo Secrétariat
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